 À 14 ans, Denzil Delaere intègre l’Ecole d’Art de Gand où il suit une formation de piano et de chant avec Philippe Wesemael et Sabine Haenebalcke. Il obtient son diplôme avec haute distinction en 2008 et est admis au Conservatoire Royal de Gand où il obtient son Master en chant en 2013 auprès des professeurs Marcos Pujol et Gidon Saks. Il poursuit sa formation à la fois à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth et à la International Opera Academy (IOA) à Gand.
Prochaines prises de rôle
Goro (Madama Butterfly) et Narraboth (Salome) à l'opéra de Flanders Opera ; Roberto (Le Villi, Puccini) à Operazuid Maastricht, productionddonnée en version scénique dans 14 grandes salles à travers les Pays-Bas. D'autres futurs engagements le conduiront aux maisons d'opéra de Genève, Lyon et Paris (Châtelet).
Récents engagements
comme Antinoos (prise de rôle) dans Hadrian, un opéra de la main de Rufus Wainwright programmé par deSingel Anvers, Bozar Bruxelles et Tivoli Vredeburg Utrecht, en co-production avec le Brussels Philharmonic). Comme Alfredo (La Traviata) au Festival d'Opéra à Alden-Biesen ; Wirt (Der Rosenkavalier, dans la production de Christoph Waltz), Haci Baba le Mafieux (Voyage vers l’espoir, du compositeur Christian Jost) dans sa création en français de “Reise der Hoffnung” ainsi que comme Giove dans Il ritorno d’Ulisse in patria (aux côtés d'Europa Galante sous la baguette de Fabio Bondi) les trois productions au Grand Théâtre de Genève (dont la troisième fut reprises en concert dans les plus grandes salles à Madrid et Barcelona). Et, last but not least sa prise de rôle du ténor principal d'Aristide, dans la création mondiale au Théâtre royal de la Monnaie d'On purge bébé, le tout dernier opéra du regretté compositeur belge Philippe Boesmans.
En concert, l'artiste se produisit sur invitation du Symfonieorkest Vlaanderen et de sa cheffe attitrée dans une vaste tournée avec le Requiem de Mozart, incluant des concerts en Belgique, les Pays-Bas, la France et le Royaume-Uni.
À noter également : son retour à l'Opéra de Flandre dans le rôle de Gonzalve dans L’heure espagnole de Ravel, ses débuts au Nederlandse reisopera Enschede dans le rôle de Rodolfo dans la version poche de La Bohème suivi de sa prise de rôle de Hans dans La Fiancée vendue de Smetana dans une nouvelle version en néerlandais et sa partition à la Monnaie dans le rôle Wirt dans la mise scène de Damiano Michieletto …
L'envol
à peine diplômé, Denzil Delaere intègre la troupe de l'Opéra de Lucerne (saison 2016/2017). Il y aborde Tamino (La Flûte enchantée), Borsa (Rigoletto), le ténor solo dans Prometeo (Nono) et dans les Vespro della beata Virgine (Monteverdi) ainsi que Roberto dans Maria Stuarda. La saison d'après il intègre l'ensemble de l'Opéra de Flandre où il est distribué dans le Duc d'Albe, Falstaff, Das Wunder der Heliane, Le joueur et dans Parsifal. Le Festival d'Obergammergau lui confie le Timonier de Daland dans Le Vaisseau fantôme. Le troisième théâtre à l'engager dans sa troupe de jeunes solistes est le Grand Théâtre de Genève. Denzil n'y chante que Messaggero (Aïda) et Pedrillo (L'enlèvement au Sérail) car les autres productions notamment Saint-François d'Assise (Frère Elie) et de Turandot (Pang) furent annulées à cause de la pandémie. La crise sanitaire fut également à la base de l'annulation de deux productions dont Parsifal (Knappe) à la Monnaie.
Son répertoire comprend en outre : Janek (L'affaire Makropoulos, interprété au Festival Leos Janacek à Brno ; le Prince Arjuna (Satyagraha, Philip Glass) ainsi que le ténor du quatuor vocal - un personnage en soi - dans la création mondiale des Bienveillantes d'Hèctor Parra (à l'Opéra de Flandre). Capitaine Ricardo (Chérubin, de Massenet) à l'opéra de Montpellier, Normanno (Lucia di Lammermoor) et Gervais (Manon, d'Auber à l'Opéra royal de Wallonie ... ainsi que le Prologue (The Turn of the Screw), Toby (The Medium), Arnalta (L'incoronazione di Poppea), Ferrando (Cosi fan tutti), Jolicoeur (La Fourchette), le rôle-titre dans Mitridate, Re di Ponte et Don Ottavio (Don Giovanni) dans divers lieux.
Outre les précités chefs d'orchestre, Denzil Delaere s'est produit sous la baguette de chefs d’orchestre tels que Paolo Arrivabeni, Florian Heyerick, Dmitri Jurowski, Andrew Greenwood, Korneel Bernolet, Clemens Heil, Gabriel Venzago, Olof Boma, Stefan Klingele, Jean-Marie Zeitouni, Tomas Netopil, Jesus Lopez-Cobos, Alexander Joel, Koen Kessels, Cornelius Meister, Antonini Fogliani, Fabio Biondi, Dirk Brossé, Alejo Perez, Jonathan Nott et Alain Altinoglu.
En concert il se produit régulièrement avec "La Chapelle Sauvage" dans des ouvrages de Bach: l'Oratorio de Noël, Magnificat, Kaffeekantate, Missa Brevis, Motets etc... ainsi qu'avec le "European Inter Voices Choir" dans la Passion selon Saint-Matthieu ou encore avec l'ensemble "Apotheosis" dans la La Création de Haydn. Au conservatoire de Gand il chante la création mondiale de "Acubens" du jeune compositeur belge Benjamien Lycke. À la suite de quoi, il est invité à se produire dans des oeuvres d'Olivier Messiaen, Alban Berg, Wolfgang Rihm, Henderickx et John Cage et à participer à la création de L'Algerino in Italia, une parodie sur l'ouvrage de Rossini par le compositeur Joris Blanckaert.
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